1ère qualité : Disposer d’une motivation à toute épreuve
Intégrer le cursus santé ne doit pas être un choix aléatoire et doit être le fruit d’une réflexion poussée. Un choix par défaut sera un coup sûr un échec. Le Parcours d’Accès Spécifique Santé (PASS) peut faire douter tous les étudiants, même les meilleurs. Il faut être conscient que chacun, durant cette année réputée très difficile, connaitra émotionnellement des hauts et des bas. Pour les bas nous pourrons citer l’obtention d’une mauvaise note à une colle réalisée par le tutorat santé, un mauvais classement à la prépa médecine ou encore une vie sociale très réduite durant cette année. A l’inverse, de bons classements aux colles ou encore l’intégration à la 2ème année des études de santé sont de puissants facteurs de motivation. Dans tous les cas et à tout moment de l’année, il faudra faire preuve d’une force mentale sans faille et savoir accepter l’échec pour mieux le surmonter. En médecine, vous ferez face à de brillants étudiants qui partent peut-être avec des compétences d’apprentissage plus importantes que les vôtres. Il ne faut pas se démoraliser à la moindre occasion et rester concentré sur son objectif final à savoir intégrer le numérus de la faculté de médecine dans la filière de son choix (Médecine, Kinésithérapie, Maïeutique, Odontologie, Pharmacie). Si vous parvenez à ne pas craquer psychologiquement, vous aurez fait 50% du travail pour réussir médecine. Croire en soi et en ses capacités est peut-être le plus important pour décrocher sa place en 2ème année.
2ème qualité : Faire preuve d’une organisation sans faille
L’organisation et l’anticipation sont autant de qualités indispensables à l’étudiant en cursus médical. Que vous soyez en PASS ou en Licences Accès Santé (L.AS), une grande rigueur sera exigée. Cette rigueur sera mise à l’épreuve notamment lors de vos révisions. Savoir s’organiser dans son travail pour réviser efficacement et adopter une méthodologie compatible avec sa personnalité sont deux éléments essentiels de la réussite. Il existe 1000 façons pour apprendre un cours en médecine (le lire à haute voix, l’écrire, l’écouter, …) ; il faudra trouver votre méthode et ne pas y déroger. L’organisation passe par la réalisation de plannings précis mentionnant les temps de bachotage mais également les temps autres tels que les périodes de sommeil ou encore les loisirs. Une personne mal organisée ne réussira pas à s’astreindre à un programme quotidien et, au motif qu’elle accumule du retard sur une matière, préférera empiéter sur son temps de sommeil ce qui est une erreur. Le sommeil fait partie intégrante des révisions en médecine puisque c’est durant cette phase que l’apprentissage se développe. De plus, agir de la sorte nuira à la capacité d’écoute, dès le lendemain, lors des cours magistraux dispensés à la faculté de médecine et le retard continuera de s’accumuler.
3ème qualité : Être ambitieux et ne jamais douter
Intégrer le PASS est déjà un choix ambitieux tant la concurrence est rude et le volume de travail demandé pour réussir important. Durant l’année, vous serez également amenés, au début du 2ème semestre, à choisir des spécialités médicales. Un étudiant classé 50ème lors du 1er semestre et souhaitant devenir dentiste (12 à 15 places offertes à la faculté de médecine de Besançon) pourrait se dire que son classement ne lui permet pas d’accéder à ces études. Cela est faux et il est nécessaire d’être ambitieux. Avec un objectif précis, chacun pourra mettre en face les moyens nécessaires à la réussite. Il ne faut pas douter de son potentiel et ce même si les mauvaises notes s’accumulent. Votre travail tout au long de l’année du PASS finira par payer et vous n’en serez que plus fier. Le doute ne doit jamais réellement s’installer même si la première année de médecine amène à se remettre en question de manière permanente.
4ème qualité : Être volontaire et travailleur
En médecine, rien n’est jamais acquis. Tout se mérite grâce au travail fourni. Ainsi, un brillant étudiant avec un baccalauréat aux options scientifiques se reposant sur ses connaissances sans s’engager pleinement dans un travail acharné ne réussira pas. Au contraire, un étudiant au dossier scolaire plus modeste mais faisant preuve d’une volonté de fer pourra tout à fait se défaire de cette première année des études de santé. Être travailleur ne signifie pas travailler de 6h du matin à minuit non-stop. D’ailleurs, cette stratégie conduirait quiconque vers l’échec en raison d’un rythme de travail totalement déséquilibré omettant tout temps de loisir ou de repos. Être travailleur doit être analysé dans le sens où la régularité du travail fera la différence le jour de l’examen. Néanmoins, il faut bien être conscient que 3 heures de travail personnel par soir en semaine et 12 heures le week-end sont des minimums pour réussir le PASS. La volonté, à l’image d’un sportif de haut niveau, doit se construire au fil de l’avancée des semestres. L’étudiant doit être amené à élever son niveau tout au long des semaines pour atteindre son paroxysme le jour des épreuves. Pour les étudiants inscrits dans des organismes préparatoires au PASS et L.AS, il sera nécessaire de bien utiliser l’ensemble des documents donnés par ses derniers (fiches de cours, énoncés et corrigés de devoirs, annales classées corrigées, arbre de décision, …). Les fiches de cours sont par exemple réalisées sous en format facilitant l’apprentissage avec une mise en valeur des notions essentielles à maîtriser. Les annales classées corrigées reprennent des sujets d’épreuves des années passées. Ce sont d’excellents exercices pour s’habituer à la typologie et à l’esprit des questions posées. Cumuler les QCMs permet d’ancrer de manière profonde et durable les notions au niveau de la mémoire interne.